Le but de cet article est d’expliquer en terme simple ce qu’est le réseau Bitcoin et sa monnaie le BTC. Nous parlons ici des grands principes qui régissent le fonctionnement du protocole et la logique qui en découle. L’idée est de démocratiser la connaissance sur cet blockchain qui façonne le marché des cryptomonnaies. Pour aller plus loin, nous vous invitons à lire le whitepaper rédiger par le créateur que vous pouvez trouver très facilement sur google. Le livre de Paul Lavoie : la Bible du bitcoin et des cryptomonnaies est aussi une bonne source pour commencer.
Table des matières
Bitcoin: la blockchain créer en 2009
Bitcoin a été créée en janvier 2009 à la suite de la crise des subprime de 2008. Imaginée par le mystérieux Satoshi Nakamoto (et son équipe de développeurs?), personne n’a pu identifié formellement son identité. L’idée derrière le réseau Bitcoin est de créer un système décentralisé de cash échangeable en peer-to-peer comme défini dans le whitepaper.
Le white paper est la feuille de route qui explique précisément l’idée et la direction souhaitée pour le projet. Jusqu’à présent, l’évolution des choses collent avec ce qu’avait imaginé Satoshi Nakamoto. Presque 15 ans après, c’est assez fou quand on y pense!
De ce protocole blockchain est issue le coin dont le nom est le même que celui du réseau: le bitcoin.
L’idée directrice de la création du bitcoin, est de proposé une monnaie, dont la masse monétaire est capée à 21 millions d’unité, et totalement décentralisée. Un des principaux intérêts étant de coupé les intermédiaires bancaires et bien sûr qu’il n’y ait pas d’inflation monétaire comme le pratique allègrement les banques centrales et les gouvernements avec leurs monnaies fiat.
Fonctionnement du Bitcoin
Le bitcoin est créer par des mineurs. En minant des blocs qui valident les transactions, les mineurs sont récompensés en nouveau BTC.
Voilà le process de création du bitcoin:
- Afin qu’une transaction soit validée, une équation numérique doit être résolue
- Afin de résoudre cette équation, les mineurs sont en compétition. Il apporte une puissance de calcul au réseau.
- Lorsque l’équation est résolue, un bloc est créé.
- Le mineur ayant créé ce bloc est récompenser par de nouveaux bitcoin mis en circulation sur le réseau
Bitcoin: un consensus Proof of Work
Le consensus proof of work – ou preuve de travail – apporte une sécurité au réseau par la création de blocs hébergés sur la blockchain (chaine de blocs). Dans les faits la blockchain est un registre de toutes les transactions effectuées sur le réseau. Ce registre sécurisé est réputé infalsifiable. Il ne l’a jamais été depuis la création du protocole.
Approximativement tous les 4 ans, il y a ce que l’on appelle le halving. Le code du Bitcoin, qui est open-source, est programmé pour réduire de moitié les récompenses aux mineurs pour la même quantité de travail fournie. En d’autre terme, pour avoir les mêmes récompenses, les mineurs doivent fournir deux fois le même travail tous les 4 ans. Ils ont donc besoin de 2 fois plus d’énergie pour résoudre les équations numériques tous les 4 ans. Lors des précédents halving, le bitcoin s’est toujours apprécié face au dollar.
En 2022, en moyenne, 144 nouveaux blocs sont minés chaque jour. Sachant que la récompense est de 6,25 BTC par bloc créer, nous avons environ 900 nouveaux bitcoins chaque jour qui arrive sur la blockchain.
La date du prochain halving n’est pas défini puisqu’elle dépend du rythme de création de nouveaux bitcoins, cependant elle est estimé à 2024. Le dernier halving ayant eut lieu en 2020.
Bitcoin et la sécurité: inquiétude?
Nous l’avons vu précédemment, le consensus par preuve de travail est réputé inviolable. Mais peut-on pirater le bitcoin? Peut-il y avoir un hack sur le bitcoin?
En théorie oui. Pour ce faire, il faudrait modifier tous les blocs pour y inscrire de fausses transactions et le tout simultanément.
Aujourd’hui le hashrate – ou taux de hachage – est un indicateur qui défini la puissance de calcul nécessaire à la création d’un nouveau block sur la blockchain. En regardant le graphique ci-dessous nous voyons qu’il n’a fait que monter depuis la création du bitcoin:
Dans les faits, vous l’aurez compris, il est aujourd’hui impossible de pirater le réseau.
La question a récemment été évoquée suite aux dernières informations concernant la création d’ordinateurs quantiques. En réalité, là encore, la quantité d’énergie nécessaire à un piratage n’est juste pas disponible. Nous pouvons dormir sur nos deux oreilles.
Ce hashrate est un indicateur utile pour les mineurs qui peuvent déterminer leur compétitivité à créer des blocs, et pour les investisseurs le regarde pour déterminer la solidité du réseau.
Quel est l’avenir du bitcoin?
Difficile de répondre catégoriquement à cette question tant les choses vont vite dans ce domaine. Ce que nous pouvons dire toutefois, c’est que l’avènement des altcoins n’a pas vraiment menacé l’hégémonie du BTC jusqu’à aujourd’hui. C’est même lui qui donne le la au marché.
Mi-2022 deux pays ont adopté le bitcoin comme monnaie légale. Le Salvador et la république de Centrafrique. Il s’agit là d’une petite révolution. Aussi, nous voyons de plus en plus de grosses sociétés investir massivement dans le BTC. Les pays accélère la régulation des crypto actifs car d’une certaine façon ils représentent une menace pour les politiques monétaires.
Récemment les institution européenne ont même parler de l’interdiction du consensus par preuve de travail car non compatible avec la protection de l’environnement (trop d’énergie nécessaire à la création de blocs…) Evidemment c’est une grosse bêtise si nous comparons avec l’énergie nécessaire à la maintenance du système monétaire actuelle. Il s’agit en fait d’un prétexte. Mais rassurez-vous, la blockchain est décentralisée et il n’y a pas de gouvernance. Techniquement ou juridiquement il est impossible d’interdire le bitcoin. Cet épisode montre le chemin restant à parcourir par nos institutions pour comprendre la blockchain…